28 sept. 2010

Summer moved on

L'été s'en est allé. Et c'est comme un soulagement.

J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais l'arrivée de l'été me rend inquiet, instable, me fait désirer des choses impossibles. Comme une hystérie silencieuse qui m'empêche de lire et me fait culpabiliser de ne pas être tout le temps dehors, sur la plage ou dans la mer. Et de ne pas être sur une île paradisiaque dans les Caraïbes.

Cet été, je n'ai pas pu prendre autant de vacances que je l'aurais voulu, en partie à cause d'engagements professionnels. J'ai quand même passé quinze jours sur les côtes bretonnes. A me baigner, marcher sur les dunes, profiter de ma famille. Mais pas dans les eaux turquoises de la Corse.

Cet été, je n'ai pas revu <E>. Je ne dis jamais d'<E> qu'il est mon copain, il ne dit jamais de moi que je suis le sien. On se parle presque quotidiennement sur internet et on se voit plusieurs fois par an sans s'imposer mutuellement de contraintes.

Cet été, en l'absence d'<E>, je n'ai pas voyagé seul. En suis-je seulement capable?

Et voilà. Au revoir l'été et vive l'automne. J'arrive de nouveau à lire.

Mon problème avec l'été n'est pas résolu. Mais j'ai maintenant neuf mois pour le comprendre.

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